Dans une première réaction à l’information de morts massives parmi les poissons relayée en boucle sur la toile l’institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches rassure sur ce phénomène qui quoique lié à une espèce de microalgues reste naturel, nous a expliqué au téléphone le responsable du laboratoire Dia Abdoul.
Selon un document de l’IMROP, cette microalgue, «espèce connue sous le nom de Noctiluca scintillans, ne sécrète pas de biotoxines marine mais peut tout de même entrainer une libération de fortes quantités d’ammoniaque et une diminution de la concentration en dioxygène dissous qui risqueraient d’entrainer des épisodes de mortalité de poissons. Il est important de signaler qu’il s’agit d’un phénomène naturel qui peut être facilement corrélé avec les conditions hydro-climatiques.
Depuis lundi des images de bancs de poissons flottant dans la mer tournaient en boucle sur les réseaux sociaux. Une première explication donnée par les internautes eux-mêmes faisait le parallèle avec la fuite de gaz-oil sur un navire russe.
Mais l’information s’est véritablement propagé comme une trainée de poudre lorsqu’une Ong de la place a repris une information livrée par l’IMROP lui-même indiquant que «le 26 décembre 2020, une prolifération massive d’une espèce de microalgue» était responsable de la mort de ces poissons.