La police a interpellé - ce mercredi 12 août - Mechri Saleh comptable de la Fondation Errahma ; a fermé le siège du Parti unioniste démocratique socialiste (PUDS) et a lancé des recherches afin de retrouver et interpeller le fondateur de la formation politique qui n’est autre que Mahfoudh Ould Azizi.
La Fondation Errahma a été mise sur pied par la famille de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz. Quant au PUDS il vient de s’ouvrir à Mohamed Ould Abdel Aziz, président de la République d’août 2008 à août 2019 à qui est reproché un pillage sans précédent des richesses du pays et qui doit faire face à une enquête judicaire mais qui en dépit de tout cela cherche à jouer un rôle de premier plan sur la scène politique nationale.
Les raisons qui sont à l’origine de la fermeture du PUDS et à l’ouverture d’une chasse à l’homme dont l’objectif est de mettre la main sur Mahfoudh Ould Azizi chef de parti présenté désormais comme un vulgaire bandit par les partisans de Ghazouani sur les réseaux sociaux - restent obscures pour le moment.
Le pouvoir cherche-t-il à crée davantage le vide autour d’un homme largué par ses anciens ministres (placés aujourd’hui sous contrôle judiciaire) qui n’ont pas hésité à le désigner lors de leur audition devant la Commission d’enquête parlementaire sur la décennie Aziz comme étant le seul coupable dans l’attribution des juteux contrats en contravention avec la loi entre août 2008 et août 2019?
Une chose est sûre la fermeture des locaux du PUDS et les recherches entamées par la police pour interpeller Mahfoudh Ould Azizi, le fondateur du parti, sonnent comme un avertissement à l’endroit de quiconque serait tenté d’accompagner Aziz dans la réalisation de ses desseins politiques.