À la veille de la Journée mondiale de l’alimentation, l’UE investit 34 millions EUR dans le travail sur les pratiques agricoles, les crises alimentaires et l’assurance | Mauriweb

À la veille de la Journée mondiale de l’alimentation, l’UE investit 34 millions EUR dans le travail sur les pratiques agricoles, les crises alimentaires et l’assurance

jeu, 07/11/2019 - 08:45

L’Union européenne (UE) a conclu avec la FAO un accord de financement de 9 millions EUR pour soutenir son travail en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique (ACP). Une aide ciblée sur le renforcement des efforts des pays de ces régions à apporter des changements substantiels dans leurs politiques et pratiques agricoles afin de conserver et d’utiliser de façon durable la biodiversité et plus généralement les ressources naturelles.
 
Le Commissaire a aussi annoncé une contribution de 20 millions EUR pour soutenir le Réseau mondial contre les crises alimentaires (Global Network Against Food Crisis) qui a été créé en 2016. Rappelons que, l’année dernière, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, l’UE avait déjà alloué 77 millions EUR. Les 20 millions EUR de cette année seront plus spécifiquement consacrés au financement de l’assistance technique aux pays dont le risque de crise alimentaire est le plus élevé.
 
Troisième enveloppe européenne dévoilée, 5 millions EUR seront octroyés à l’African Risk Capacity pour la mise au point de produits d’assurance innovants dans les pays où la gouvernance et l’économie sont faibles et qui sont davantage exposés à des événements météorologiques extrêmes.
 
La FAO rappelle que 12 millions d’hectares de terres perdent chaque année leur capacité productive en raison des sécheresses et de la désertification.
 
50 % des fruits & légumes perdus dans les exploitations agricoles africaines
L’aspect environnemental est donc central, face à la dégradation profonde de la situation alimentaire mondiale en Afrique. Selon le rapport de 2019 de la FAO sur l’état de l’alimentation et l’agriculture, 14 % de la nourriture mondiale est perdue entre l’après-récolte et la mise sur le marché des aliments. En Afrique subsaharienne, on recense également un taux de 14 %.
 
S’agissant plus particulièrement des fruits et légumes en Afrique subsaharienne sur la période 2000-2017, 50 % de la production est perdue au niveau des exploitations agricoles, après les récoltes ; 35 % lors de l’entreposage ; 28 % lors du transport ; 20,5 % à l’étape transformation et de conditionnement ; et 35,5 % lors de la commercialisation en gros et au détail.
 

 Source: Commodafrica, 15 octobre 2019 via CTA