Agir pour aboutir

Monsieur le Président de la république, son Excellence Mohamed Ould Cheikh el Ghazouani vient d’adopter une mesure scindant notre système éducatif en trois ordres d’enseignement :

Fondamental, secondaire et supérieur

Une prise de décision qui nous a bien réjouie et dont nous en sommes ravis.

Pouvons-nous en tant qu’éducateurs : inspecteurs, professeurs et instituteurs

Saisir une telle opportunité pour venir en aide à la réalisation des objectifs éducatifs objets des antécédentes promesses de la campagne présidentielle ?

Ou plutôt vivre comme d’habitude un opportunisme émanant d’un personnel obnubilé par l’action d’argent tout en faisant fi à toute conscience professionnelle reflétant les principes déontologiques de la profession éducative ?

Voici des problématiques entre autres que j’essayerai de débattre dans ces modestes lignes.

Commençons tout d’abord par des propos inhérents à la gestion du fondamental jugé comme étant le fondement et le véritable socle sur lequel repose tout système éducatif. Un système que j’ai côtoyé depuis plus de vingt-neuf ans El Hamdou Lillah.

Par conséquent il s’agit de quelques  expérience professionnelles, qui m’ont incité une fois de plus à exposer ça et là des propos qui peuvent toutefois contribuer à aboutir et à atteindre les bonnes intentions qui hantent l’esprit commun du nouveau gouvernement, en voici quelques-unes :

•  Responsabiliser les inspecteurs, les éducateurs, les directeurs d’écoles, les maitres de classe, chacun en ce qui le concerne dans son rôle qui lui est le sien et qu’il doit assumer sans égard au profit ou au désavantages. Une situation pour la réaliser exige une formation continue et de proximité pour que l’un ou l’autre soit à la hauteur de la tâche qui lui incombe.

•  Instaurer des critères non fallacieux lors du choix des responsables sensés réaliser les finalités du système éducatif en question.

•  Rehausser le niveau financier du personnel éducatif pour mettre fin à tout esprit rétif voulant compenser les défaillances matérielles et financieres en faisant recours à l’enseignement privé qui contraste jusque-là l’enseignement public. (à suivre)

 

Didiya ould Mohamed Didiya

IDEN de Kiffa