Comme prévu, la cérémonie d'investiture du nouveau président de la République élu à la présidentielle du 22 juin dernier, Mohamed Ould Cheikh Ghazwani a été organisée en présence de plusieurs chefs d'État et de gouvernements venus de partout.
Le nouveau président a déjà commencé ses activités dans un grand suspens de l'attente de ses premières décisions qui seront déterminantes dans sa gestion des cinq premières années de son mandat. La fête de l'investiture a connu quelques ratés. D'un, l'absence remarquée des leaders de l'opposition, notamment des quatre candidats présidentiels ou d'Ahmed Ould Daddah entre autres.
De deux, malgré sa présence, le chef de file de l'opposition démocratique, Brahim Ould Bekaye a été copieusement ignoré par le président sortant et le président entrant dans leurs discours. De trois, le discours du président du conseil constitutionnel a été véritablement une sortie inédite selon la tradition de cet important outil constitutionnel dont la mission régalienne est de se prononcer sur la constitutionnalité des scrutins et leur validation.
Or, le discours de Diallo Mamadou Bahia a été un véritable panégyrique dans lequel on ne distinguait plus entre le président des juges électoraux et l'ancien ministre de la défense ou le membre central de la commission de réforme de l'Union Pour la République.
Le Calame