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L’affaire de Mohamed Ould Mkheitir, blogeur arrêté en 2014, pour blasphème contre le prophète (PSL) pourrait connaitre un nouvel épilogue avec l’invitation faite lundi par le président sortant, Mohamed Ould Abdelaziz, aux imams de mosquées de « l’absoudre ».
Condamné en 2017 à deux ans de prisons et soixante milles ouguiyas anciennes, Ould Mkheitir était maintenu en prison. Les autorités prétextaient de sa sécurité.
Mais il semble que le détenu devrait faire une apparition à la télévision nationale pour faire son repentir avant que les imams n’accèdent à la demande du président sortant pour justifier sa relaxe définitive.
Mohamed Cheikh Ould Mkheitir pourrait, rappelle-t-on, s’envoler pour un exil forcé, dans une capitale européenne pour sa «sécurité ». Il pourrait donc rejoindre ses parents déjà exilés en France.
Mohamed Cheikh Ould Mkheitir, fils du préfet de Nouadhibou, avait publié un posting jugé blasphématoire en 2014 contre le prophète à l’origine d’une série de manifestations appelant à sa mise à mort.
Plusieurs organisations internationales des droits de l'Homme avaient sans succès exigé sa libération,