Mesdames, Messieurs.
Je suis profondément reconnaissant à la fondation Habib ould Mahfoudh qui a bien voulu choisir mon article . Ce choix a donné à mon travail une grande valeur médiatique que je n’imaginais pas au moment de sa rédaction.
La cérémonie officielle organisée par cette fondation nous a replongés dans les débuts périlleux de la presse indépendante avec Mauritanie Demain où j’ai connu le regretté Habib (paix à son âme) et d’autres pionniers, chevaliers intrépides de la libre expression. Une génération avant-gardiste qui a laissé des plumes dans la bataille des années 80 pour la démocratie.
J’ai participé à ce concours Habib pour encourager le principe de la reconnaissance du mérite et de la compétitivité. Ce principe qui a hissé assez haut les nations à travers le monde. Nous devons l’adopter dans toutes les institutions étatiques et privées si nous voulons réellement avancer.
A propos du thème « civil ou militaire », j’ai voulu tout simplement exprimer mon opinion sans à priori : Je ne pense pas, pour ma part, qu’un civil soit plus légitime qu’un ancien militaire dans l’exercice du pouvoir. Je ne pense pas non plus que nos vaillantes forces armées soient destinées à effectuer des manœuvres dans la scène politique. De nos jours les femmes et les hommes sont désormais libres de choisir leurs dirigeants. Il s’agit pour ceux qui souhaitent être choisis de gagner la confiance des électeurs. Le mérite doit rester l’unique critère de choix pour accéder au pouvoir.
Puisse Dieu le tout-puissant guider nos pas sur le droit chemin. Merci de votre attention.
Elbouss