La Mauritanie boucle une décennie, une décennie pas comme les autres. Dix longues années pendant lesquelles le pays a été saigné à blanc. Pendant cette période, les richesses du pays ont été détournées, des infrastructures publiques vendues, la monnaie nationale dévaluée, les symboles nationaux bafoués, les populations marginalisées, maltraitées et abandonnées à leur sort. Actuellement tous les indicateurs sont au rouge.
La pauvreté a atteint des proportions jamais atteintes. L’insecurité regne partout. Le chomage se généralise. La cohabitation va mal, très mal. L’économie nationale est déréglée, la dette publique est démeusurée. Les services publics essentiels sont absents. Le budget de fonctionnement de l’Etat a été gelé, ses fonds ayant été transféré vers l’investissement, un investissement objet de tous les doutes, de toutes les suspicions. Le tableau est sombre.
Dans la phase actuelle, la Mauritanie a besoin d’un sauveur, d’un homme providentiel. Un homme qui allie les talents d’un chef d’etat aux capacités d’un économiste chevronné, un homme qui a de l’experience dans le domaine des relations internationales, un homme qui a ses entrées aux institutions de Bretten Woods, aux Nations Unies, à l’Union Européenne, à l’Union Africaine et au Conseil de Sécurité du Golf arabique. La Mauritanie aura besoin d’un traitement de cheval et d’une cure de jouvence pour se remetre sur pied.
Monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar a la stature et les compétences d’un chef d’Etat. Il a été premier ministre à différentes étapes de l’histoire de la Mauritanie. Il a été ministre des finances, pas parachuté mais en sac à dos. Ould Boubacar a été ambassadeur dans plusieurs pays. Le cursus de Ould Boubacar plaide pour lui, c’est l’homme indiqué pour l’étape. Si on devait lancer un avis à manifestation d’ intérêt pour le poste d’un Président de la République qui réhabilitera la Mauritanie, les qualifications demandées seront inévitablement conformes au cursus de Monsieur Sidi Mohamed Ould Boubacar. Dans tous les cas, les mauritaniens n’ont pas droit à l’erreur, ils doivent choisir et bien choisir.
Sidi Mohamed Ahmed
amderinfos.com