La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) a procédé à une campagne de fermeture des entités de transferts de fonds illégales.
La campagne a touché plus de 700 points de transferts non autorisés par la BCM. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts fournis par la BCM pour réguler le secteur informel financier. Consciente que le secteur informel constitue un milieu favorisé de crimes financiers, la BCM a adopté une feuille de route rigoureuse pour réguler le secteur.
Cette feuille de route a aussi pour objectif de protéger le consommateur des services financiers tout en prenant en compte le rôle important du secteur informel dans l’inclusion financière.
Dans ce cadre, la Banque, en tant que régulateur, a rendu publique une circulaire http://www.bcm.mr/IMG/pdf/circulaire_004-2018_fr_ar.pdf rappelant l’exigence de son autorisation préalable pour exercer le métier de transfert de fonds sur l’ensemble du territoire national. Elle a fixé aux opérateurs du secteur un délai pour se déclarer auprès d’elle afin de demander une autorisation.
A l’issue de cette étape, la Banque a octroyés à 9 prestataires, qui répondent aux critères, des autorisations provisoires de prestation des services de transfert de fonds (http://www.bcm.mr/liste-des-prestataires-de-transfert-de-fonds-domestiqu...) tout en s’engageant à respecter un cahier de charge en la matière.
Par la suite, la Banque a mis en garde contre tout transfert de fonds en dehors de ces 9 prestataires. Elle a annoncé qu’elle procèdera, en coopération avec la force publique, à la fermeture des locaux des contrevenants non autorisés (http://www.bcm.mr/avis-au-public et http://www.bcm.mr/avis-au-public-727).
La BCM entamera une veille permanente sur l’application de cette mesure. Le non respect de ses mesures est passible à des poursuites judiciaires.
Source BCM