Le marché des affaires et de l’immobilier est en proie à une crise silencieuse mais croissante, affectant plus particulièrement les hommes d’affaires Mohyidine Ould Bouh et Mohamed Ould Noueiguidh.
Cette crise est la conséquence d’une ligne de crédit de 60 millions de dollars accordée par la BNM de Ould Noueiguidh à la société Nejah.
Des sources parlent également de la mainmise de Ould Noueiguid par voie d’intermédiaire sur les titres de l’Immeuble Khaima, où il a chargé l’un de ses collaborateurs d’assister en permanence à la vente des terrains de Sahraoui dont certains au niveau de Tevragh Zeina et d’autres sis dans l’ancien aéroport de Nouakchott dans le centre-ville, qui n’attire pas les clients.
Aucune issue n’a été trouvée par ailleurs, à propos de l’attribution d’un pourcentage de Ciment de Mauritanie de Sahraoui à Ould Noueiguid, qui a mandaté aussi un employé pour des ponctions quotidiennes définies sur les ventes.
La crise se serait par ailleurs accentuée eu égard à la majoration des montants d’intérêts annuels et mensuels, apprend-on.
Bien qu’elle ait affecté considérablement le marché foncier, cette crise, qui n’a cependant pas fléchi le prix de terrains, a grandement affaibli le taux de liquidité au niveau de la BNM.
Mourassiloun traduit de l’Arabe par Cridem