Plus d’un an après sa mise œuvre, les pays africains partenaires de l’initiative Compact with Africa se retrouvent en Allemagne - pays initiateur du projet - pour évaluer les actions, définir les prochaines étapes et nouer contacts avec des entreprises allemandes. Quelques-uns de ces pays ont déjà bénéficié d’importants financements allemands, conditionnés par le respect d’un ensemble de critères liés à la bonne gouvernance. En Allemagne, les 11 pays du Compact with Africa font le bilan ce mardi 30 octobre. Les chefs d'Etats de différents pays membres du programme lancé en juin 2017 par l'Allemagne en direction des nations du Continent ont rencontré la Chancelière Allemande Angela Merkel, avant des réunions avec les milieux des affaires. Compact with Africa est une Initiative allemande pour mobiliser le G20 en faveur de l'Afrique. Ouverte à tous les pays africains, Compact with Africa vise à mobiliser les financements internationaux en faveur des programmes de développement sur le continent. Une dizaine de pays y ont adhéré à savoir le Bénin, la Côte d'Ivoire, l'Égypte, l'Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie, le Maroc. L'objectif est d'accompagner les pays africains dans la mise en place d'un cadre favorable aux affaires et dans le développement du secteur financier. Le tout en partenariat avec le FMI, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD). De ce rendez-vous, une première rencontre a porté sur des échanges d'ordre institutionnel et présidée par Angela Merkel. Une deuxième phase de la rencontre a été axée sur le volet investissement, à travers des échanges avec les dirigeants d'entreprises allemandes comme Commerzbank, Siemens ou encore Volkswagen. Dans le cadre du programme, des pays comme le Ghana, la Côte ont bénéficié, en 2017 des enveloppements financiers d'environ 300 millions d'euros d'investissements dans des secteurs clés comme l'énergie. Le Togo a également eu droit, il y a moins d'un mois, à un financement pour l'implantation d'environ 100 000 systèmes solaires indépendants de son réseau d'électricité.
Source: afrique.latribune.fr via cta