Petite île du Sénégal, dans le sud du pays en Casamance, perdue au milieu dans les bolongs avec comme activité quotidienne la pêche et la riziculture, Eloubaline est une petite île que beaucoup de touristes surnomment l’île « Koh Lanta » du Sénégal (nom d’une émission d’aventure de télévision française). Ce petit coin paisible du Sénégal, séduit inévitablement les visiteurs par son charme, mais aussi la simplicité des 800 âmes qui y vivent.
A environ une heure de pirogue de Ziguihor, la petite île d’Eloubaline nous dévoile son charme, la population est très chaleureuse et accueille les étrangers avec beaucoup de bienveillance et de générosité. Le village reçoit chaque jour la visite d’une dizaine de touriste, qui reparte très souvent les mains chargées de souvenirs. En effet à côté des activités quotidiennes que sont la pêche et la riziculture, le petit village possède également des artisans qui mettent en valeur la culture diola. Vous pourriez toujours en visitant le village faire un tour au musée, où vous retrouverez des objets d’arts qui retracent l’histoire des diolas, les rites et traditions de ce peuple. Comme dans la plupart des communautés villageoises africaines, Eloubaline à une organisation traditionnelle composée de notables, garants des valeurs et de la quiétude des populations. Dans cette vie sociale prônée par les valeurs des anciens, le respect de l’autre est au centre. « Eloubaline n’est pas seulement un village touristique, c’est aussi une école du savoir être. On apprend beaucoup en visitant ce village, en partageant les valeurs des populations. Il y’a une vraie joie de vivre à Eloubaline », commente Rosalie Ndiaye Ciss, conseillère voyage à Jumia Travel.
Avec ses paysages magnifiques d’un vert pure, ses mangroves, les champs des oiseaux, on y respire une aire pure, loin des bruits et des ambiances des grandes métropoles.
Sous ses impluvium (il y’en au total six), ses cases côtoyer par quelques habitations de type moderne, le petit village qui bénéficie depuis du programme d’électrification des villages sénégalais, a su garder son attractivité. Le petit village possède aussi sa petite école, et un poste de santé et une maternité, ici toujours dans la tradition, les hommes n’ont pas le droit d’y rentrer et doivent patienter trois jours avant de découvrir le sexe de leur progéniture.
Ismael Kambell