Le collectif des orphelins 86-91 (COVICIM) et le collectif des Veuves exigent un règlement définitif de la question du « génocide » appelé pudiquement passif humanitaire sur la «base des normes juridiques des standards internationaux prenant en compte les devoirs de vérité, de justice, de réparation et de mémoire». Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 9 décembre, à Sebkha, les deux collectifs sont revenus sur les conditions de leur arrestation et de leur libération. Désormais, martèlent les orphelins et veuves, « pour nous et pour tous les patriotes mauritaniens sans exclusive, le 28 novembre constitue un jour de deuil, d’indignation et de protestation». Les deux collectifs rappellent que les violations massives, graves et multiformes dont été victimes les négro-africains de Mauritanie relèvent d’un véritable génocide. Ils condamnent avec force la répression infligée à certains de leurs membres à Kaédi et félicitent sincèrement toutes les organisations de défense des droits humains (FONADH, CADRE, IRA, TPMN, ACDCIMAO, Amnesty International…) et les bonnes volontés qui les ont courageusement et généreusement soutenus. Les deux structures appellent enfin tous les mauritaniens sans exclusive à s’unir et à lutter pour l’avènement à la fois d’une réconciliation véritable et d’un Etat de droit, démocratique, respectueux des droits humains en Mauritanie. Le Calame