L’endettement de la Mauritanie fixé à 85% du PIB a atteint un seuil critique pour le pays, selon le Fmi; la Mauritanie a «quasiment épuisé » ses marges de manœuvre, apprend-on de bonne source.
Malgré l’ambition de porter sa croissance à 4.2% en 2017, les institutions de Breton Woods ont mis en garde les autorités du pays contre la déliquescence de l’économie naationale en raison de la fragilité du pays face à des chocs exogènes (baisse des cours de matière première etc.).
La hausse de la corruption dans le pays, le marasme du climat des affaires et la mauvaise gouvernance économique risquent aussi de déphaser les projections d’une telle croissance.
Nonobstant la mise en œuvre d’une la stratégie de croissance accélérée de prospérité partagée (SCAPP), le constat est que la paupérisation et le chômage gagnent encore du terrain.
Pris dans l’engrenage d’une économie peu diversifiée et peu compétitive, les autorités escomptent encore que les institutions internationales continuent de les soutenir pour sortir de ce cercle économique vicieux doublé d’une crise politique, sans précédent, avec le forcing des réformes constitutionnelles alors que l’Etat n’a même pas de quoi financer un référendum sur ces réformes se contentant finalement de la conférences du parlement pour les adopter.
La Mauritanie, rappelle-t-on, est l’un des pays africains encore structurellement dépendant, malgré ses richesses naturelles, des perfusions financières du Fmi et de la Banque mondiale.