Voilà le président Mohamed Ould Abdelaziz bien embarrassé.
Il ne fait guère de doute que la réforme constitutionnelle qu’il appelle de ses vœux pour supprimer le Sénat, créer une vraie régionalisation, embellir le drapeau et l’hymne national sera adoptée par les deux assemblées.
Mais les Mauritaniens seront-ils ensuite consultés par référendum ? Le chef de l’État a fait ses comptes. Même si le gouvernement proclame haut et fort que la crise est finie, les budgets sont très serrés depuis trois ans.
Alors qu’il est fort probable que des législatives suivent le référendum, un seul scrutin a été budgétisé pour 2017.
Renoncer au référendum ? L’opposition hurlerait que le président redoute le vote populaire. Entre équilibre budgétaire et objectif politique, il va devoir faire un choix… et le justifier.
Jeune Afrique via cridem