Officiellement c’est Ould Abelkader, le farinier, qui fait office des partenaires des chinois pour une société mixte de transformation de poissons. Mais Ould Abdelkader ne servirait que d’un prête nom. Les vrais dirigeants restent bien "noyés".
Il y eut déjà Polyhondone fisheries et ses vagues. Aujourd’hui encore c’est un autre partenariat pour écumer notre océan qui est mis en activité avec la société mixe Sorec (Sunrise Oceanic Resources Exploitation Company). Un investissement de 150 millions de dollars et 20 navires que l’Etat n’a pas hésité à autoriser. Il y a donc anguille sous roche au moment que le prétendument leader de la FiTi distribue à tour de bras aux chinois de quoi vider l’océan de toute espèce de poissons avec un potentiel de captures annuelles (pélagiques et céphalopodes) de 1 million de tonnes. Ils pourront aussi capturer des espèces céphalopodières pourtant interdites aux européens et censées être réservées à l’armement mauritanien. pêche artisanale notamment. Mais ces bateaux chinois ont apparemment reçu l’assurance des autorités mauritaniennes d’alimenter directement le marché chinois.
Officiellement, l’entrée en Mauritanie de cette entreprise est le fait de Ould Abdelkader. Un homme jusqu’ici très peu connu mais qui a eu des largesses du ministère des pêches pour la farine de poisson. Le nom d’un richissime chinois, Sun Zhongyi, actionnaire de Baiyang Investment Group est cité dans ce montage qui ressemble au regard des facilités accordées à l’autre requin chinois Polyhondone Fisheries Company.
Pour ce faire, les chinois ont construit sur la berge entre la Tour Bleue de Nouadhibou et le site de l’IMROP, un complexe qui devrait être inauguré en 2017.
La facilité avec laquelle ces nouveaux investisseurs chinois acquièrent tous ces avantages fait peser un grand soupçon de corruption et de mains haut placées qui ont balisé le terrain.Ould Abdelkar ne serait en fait que l'arbre qui cache cette jungle.
Nous y reviendrons