Plus de 50 partis politiques mauritaniens sont menacés de dissolution par la force de la loi dès la fin de l’année prochaine. Parmi ces partis 10 formations politiques de poids ayant boycotté les élections de 2013 et menacent de faire autant les prochaines élections en 2017.
Le dialogue organisé en 2011 avait donné naissance à une loi qui consacre la dissolution de tous les partis politiques qui n’auraient pas recueilli plus de 1% à deux élections municipales, en plus de la dissolution de toute formation politique qui n’aurait pas pris part à deux scrutins municipaux d’affilé. Ces dispositions ont été confirmées par le Dr Idriss O. Horma O. Babana, spécialiste en droit et ancien conseiller du premier ministre, qui a affirmé que l’article 20 de la loi 024-2012 avait été adopté en 2012. Dans un article signé du docteur Idriss O. Horma, celui-ci évoque la situation et le bilan des 103 partis officiellement reconnus en Mauritanie.
Selon lui 67 formations politiques ont pris part aux élections de 2013 et 10 les ont boycottées.
Parmi ces partis, 52 ont dépassé le taux de 1% requis, et la situation détaillée hypothèque l’avenir de la moitié des partis politiques mauritanien après les élections de 2017. Le dialogue qui vient de s’achever prévoit la dissolution de l’assemblée nationale et des conseils municipaux, et l’organisation de nouvelles élections anticipées, probablement en octobre 2017. L’article 20 de la loi approuvée en 2012 et consécutive au dialogue de 2011, menacerait des formations politiques de poids, comme par exemple le RFD, l’UFP, Hatem, Adel, RND et Inad.
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