Pour commémorer le centenaire de la mort du Cheikh Saad Bouh, la « Fondation Cheikh Saad Bouh » va organiser en Juillet 2017 le deuxième congrès islamique international de la Tarika Ghadiriya. C’est ce qu’a annoncé, vendredi dernier, Cheikh Etghane Ould El Waled, président et fondateur de la Fondation Cheikh Saad Bouh. La première rencontre de ce genre avait été organisée en 1998 dans la capitale sénégalaise.
Pour Cheikh Etghane Ould Elwaled, la commémoration de cet événement vise deux objectifs essentiels, notamment le souvenir (centenaire) du Cheikh fondateur de la Tarika khadiriya et la promotion du soufisme en tant que modèle de vie portant des solutions aux problèmes de l’humanité qu’ils soient d’ordre économique, social, moral ou spirituel.
L’idée d’organiser cette seconde conférence remonte à avril 2016, quand Cheikh Etghane Ould Elwaled a commencé à diffuser ce message au sein de la communauté établie dans 26 pays à travers le monde, notamment en Mauritanie et au Sénégal. « J’appelle tous les musulmans, descendants du Cheikh, les membres de la confrérie, toutes les bonnes volontés et tous ceux qui sont épris de la culture, du savoir et du soufisme à apporter leur contribution pour la réussite de cet événement », a lancé le Cheikh devant les journalistes.
Cette rencontre, a-t-il poursuivi, ne manquera pas de constituer un appui précieux au développement du pays et mettra en valeur son rôle historique dans la propagation du savoir et de l’Islam à travers l’Afrique et le monde.
Pour ceux qui ne le savent pas, souligne le Cheikh, "Cheikhna Cheikh Saad Bouh, n’est pas seulement un chef de Tarika ; c’est aussi un savant, un auteur, un poète et un conciliateur. Il a écrit 69 livres touchant à toutes les sciences islamiques."
Par ailleurs, Cheikh Etghane a rappelé que les fils du Cheikh Saad bouh, qui se comptent aujourd’hui par milliers sont présent dans plus de vingt pays, cependant que les adeptes de la Tarika se comptent par dizaines de millions à travers le monde.
La direction spirituelle de la confrérie, présente à Nimjatt, demeure au sein de la famille de Ehel Cheikh Saad Bouh, dont les membres ont souvent su avec habileté et sagesse, dépasser leurs divergences personnelles pour se mettre au service de l’Education des croyants. Ils se sont illustrés par cet esprit, notamment au moment de la disparition de membres illustres de la famille au cours des derniers mois.
Enfin, le Cheikh a lancé un appel à la Mauritanie et au Sénégal, afin que les deux pays et leurs dirigeants continuent à œuvrer à la consolidation des relations entre les deux Etats et leurs peuples ayant déjà en partage, l’histoire, la religion et la géographie.
Le Calame