Le camion-laboratoire marocain intercepté par des gardes-frontières mauritaniens, et qui s'est avéré être équipé des dernières technologies pour reproduire nos billets de banque et particulièrement celui de la classe de cinq milles Ouguiyas n'a produit aucune réaction, ni suscité d'intérêt de la part ceux qui sont si prompts à imiter les orfraies, en criant que tout va mal dans ce pays. Pourtant ce camion expédié par les soins de quelques sujets du roi, à l'un des leurs résidant à Nouakchott et qui a traversé sans être inquiété tout royaume le Chérifien connu pour être le seul état policier encore debout au nord du Sahara, devrait tout au moins susciter quelques questions, dont celles-ci
1) A qui profite cette action délictueuse?
2) Dans cette affaire les renseignements ont-ils fait cavalier seul, ou au contraire n'ont fait qu'exécuter des ordres venus d'en haut?
3) Quels sont les objectifs visés par les commanditaires de cette opération qui n'est pourtant pas la première du genre?
Au lieu de s'inquiéter pour leur pays les bédouins de "Blad esseybé préfèrent claquer leur argent au jeu dans les hôtels, et les boites de nuit de Casa, Rabat Marrakech, ou dans la capitale des Idrisides, Fés, et noient leurs chagrins entre les bras des belles de nuits de ces lieux féeriques
Ely-Salem Ould Abd-Daim