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La Mauritanie, sous la houlette de son ministre de l’Énergie et du Pétrole, M. Mohamed Ould Khaled, a franchi une nouvelle étape dans sa quête de leadership en matière de transition énergétique. Lors d’une réunion tenue ce jeudi à Nouakchott avec une délégation de haut niveau de l’Union européenne (UE), conduite par le Commissaire aux Partenariats Internationaux, M. Jozef Sikela, les deux parties ont exploré les moyens de renforcer leur coopération dans le domaine de l’énergie et, en particulier, de l’hydrogène vert.
Un cadre légal et des infrastructures en développement
Le ministre a mis en avant les initiatives entreprises par la Mauritanie pour devenir un acteur clé dans la production d’hydrogène vert. Ces efforts incluent l’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire attractif pour les investisseurs, ainsi que la mise en place d’infrastructures stratégiques telles que le projet de ligne à haute tension reliant Nouakchott à Néma. En outre, il a souligné l’intérêt pour le développement d’une industrie durable, notamment à travers des projets de production d’acier vert, un secteur en plein essor à l’échelle mondiale.
Selon M. Ould Khaled, ces initiatives s’inscrivent dans une vision globale de diversification économique et de lutte contre le changement climatique, des priorités communes partagées avec l’Union européenne. « Les relations entre la Mauritanie et l’UE ont toujours reposé sur le respect mutuel et une vision commune du développement durable. Aujourd’hui, ce partenariat stratégique prend une importance accrue face aux défis mondiaux liés à la transition énergétique », a-t-il déclaré.
Le soutien de l’Union européenne
Pour sa part, le Commissaire Jozef Sikela a exprimé la volonté de l’Union européenne de soutenir les efforts mauritaniens, mettant en avant le potentiel exceptionnel du pays dans le domaine des énergies renouvelables. Il a rappelé les précédentes visites de haut niveau, dont celle de la présidente de la Commission européenne l’année dernière, ainsi que l’intérêt manifesté par plusieurs entreprises privées européennes pour investir dans ce secteur.
« La Mauritanie bénéficie de conditions uniques de paix et de stabilité, ce qui en fait un lieu idéal pour accueillir des projets ambitieux en matière d’énergie propre », a affirmé M. Sikela. Cette stabilité, combinée à un cadre juridique attractif, renforce l’attrait de la Mauritanie pour les investisseurs européens et internationaux.
Une vision pour l’avenir
Le président mauritanien, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a récemment fait adopter par son gouvernement une loi visant à encourager les investissements privés. Ce texte s’inscrit dans une politique plus large visant à transformer la Mauritanie en un hub régional pour l’énergie verte, tout en poursuivant des objectifs stratégiques comme la création d’emplois, la réduction des émissions de carbone et la promotion d’un développement économique inclusif.
Avec le soutien de l’Union européenne, la Mauritanie semble bien placée pour tirer parti des opportunités offertes par l’hydrogène vert et les énergies renouvelables. Ce partenariat stratégique marque une étape importante pour le pays, ouvrant la voie à des collaborations prometteuses et à une intégration plus forte dans l’économie verte mondiale.
Ainsi, le développement de l’hydrogène vert pourrait bien devenir un levier clé pour la transformation économique et écologique de la Mauritanie, tout en renforçant ses liens avec ses partenaires internationaux.