Lors de la 29ème session de la Conférence des Parties (COP 29) qui s’est achevée, le 24 novembre dernier, à Bakou, en Azerbaïdjan, la Fondation BACoMaB a représenté la Mauritanie au sein de la délégation nationale. Cet événement a été une occasion clé pour souligner l'importance cruciale des écosystèmes marins et côtiers mauritaniens, tout en réaffirmant l'engagement du pays envers la conservation de la biodiversité marine et côtière et la lutte contre les changements climatiques.
À travers la voix du BACoMaB, la Mauritanie a réitéré son ambition de préserver son patrimoine naturel exceptionnel tout en contribuant aux efforts globaux pour la lutte contre les changements climatiques. Cet engagement reflète une vision à long terme où biodiversité, développement durable et solidarité internationale convergente pour bâtir un avenir résilient et prospère pour les générations futures.
La délégation du BACoMaB était composée de Messieurs : Abdel Aziz Dahi, Président du Conseil d’administration, Ahmed Lefghih, Directeur exécutif, Mohamed Moussa, Responsable administratif et financier et Oumar BA, Responsable des opérations.
Leur présence a permis de : mettre en lumière le rôle vital du littoral mauritanien pour la biodiversité mondiale ; de promouvoir la stratégie de financement durable du BACoMaB comme levier pour des actions de conservation efficaces ; de renforcer la coopération internationale en matière de protection environnementale et de lutte contre les changements climatiques ; et assurer un avenir plus sûr et durable aux communautés locales.
Pour rappel, le BACoMaB est une Fondation de droit anglais, reconnue « Œuvre de bienfaisance » au Royaume Uni, avec un accord de siège lui permettant d’exercer ses activités en Mauritanie, où elle est reconnue d’utilité publique depuis décembre 2010.
BACoMaB Trust Fund, Fonds Fiduciaire du Banc d’Arguin et de la Biodiversité Côtière et Marine, est un mécanisme de financement durable créé en 2009 pour préserver l’exceptionnel capital naturel et humain du littoral et de la mer de Mauritanie.
A l’instar des autres fonds fiduciaires pour l’environnement, la fonction essentielle du BACoMaB consiste à mobiliser des capitaux importants dans le but de générer des revenus réguliers sur le long terme. Le capital du BACoMaB est investi sur les marchés financiers éthiques et socialement responsables, et les revenus générés sont utilisés pour financer les coûts de fonctionnement et d’aménagement des aires protégées marines et côtières (AMP) en Mauritanie.
Le BACoMaB apporte des ressources additionnelles à celles de l’État et des autres bailleurs, garantissant la prise en charge pérenne des coûts récurrents de mise en œuvre des activités prioritaires de conservation, mais aussi de développement durable, d’éducation environnementale ou de gouvernance.
S’agissant des résultats de la COP29, la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) indique sur son site web : « La COP 29 a réuni près de 200 pays à Bakou, en Azerbaïdjan, et est parvenue à un accord décisif qui permettra de :
-Tripler le financement aux pays en développement, par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, à 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035.
-S’assurer des efforts de tous les acteurs pour travailler ensemble afin d’augmenter le financement aux pays en développement, à partir de sources publiques et privées, pour atteindre un montant de 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035. »