Le ministre de l'Énergie et du Pétrole, M. Mohamed Mohamed Maalainine Khaled, a annoncé une avancée significative dans le projet de gaz commun entre la Mauritanie et le Sénégal, connu sous le nom de "Grand Ahmeyim" ou "Tortue". En effet, lors du premier forum économique mauritanien-sénégalais tenu à Dakar, le 30 septembre dernier, il a déclaré que le taux d'avancement des travaux a atteint "plus de 95 %", suscitant ainsi des attentes quant à l'avenir de cette initiative énergétique.
M. Khaled a exprimé son optimisme concernant la mise en route de la première cargaison commerciale de gaz d'ici début 2025. Cette déclaration marque une étape cruciale dans le développement de ce projet, qui est considéré comme un catalyseur potentiel pour l'économie des deux pays.
Il est important de rappeler qu'il y a six ans, la Mauritanie et le Sénégal avaient signé un accord d'investissement pour l'exploitation du champ de gaz commun, situé à une profondeur impressionnante de 2 850 mètres. Les réserves de ce champ sont estimées à environ 25 trillions de pieds cubes, un chiffre qui témoigne de l'importance stratégique de cette ressource pour les deux nations.
Outre le champ "Grand Ahmeyim", la Mauritanie possède également d'autres champs de gaz purs, parmi lesquels le champ "Bir Allah". Selon les dernières prévisions officielles, l'exploitation de ce champ devrait commencer entre 2027 et 2028, ajoutant ainsi une autre dimension au paysage énergétique du pays.
Ce projet de gaz commun représente non seulement une opportunité économique pour la Mauritanie et le Sénégal, mais également un moyen de renforcer les liens de coopération entre les deux pays.
Avec un avancement de plus de 95 %, et une première exportation est prévue pour 2025, le projet "Grand Ahmeyim" symbolise une collaboration fructueuse entre la Mauritanie et le Sénégal. Les prochains mois seront cruciaux pour la concrétisation de cette initiative, qui pourrait transformer le paysage énergétique et économique des deux pays. Les attentes sont donc élevées, tant sur le plan économique que sur celui de la coopération régionale.