Sahara Médias - L’ancien président du parti Tewassoul, Mohamed Jemil Mansour a annoncé ce vendredi que des erreurs, intervenues au sein de sa formation politique, l’ont amené à se mettre à distance pour évaluer ce qui se passe, pour décider ensuite s’il devait rester au parti ou la quitter.
Dans un communiqué qu’il a publié et dont il a adressé une copie à Sahara Medias, ould Mansour a déclaré que lors de la préparation du quatrième congrès du parti, des erreurs relatives à la diversité nationale, dans son strict minimum, sont apparues s’agissant des délégués et des instances constitutives.
Il a dit que cela est apparu clairement dans la désignation des 3 fédéraux de Nouakchott, ajoutant qu’il avait tenté, avec d’autres à attirer l’attention et pas seulement de la commission préparatoire, sur ce dysfonctionnement et la nécessité de le corriger et de d’éviter qu’il ne se répète.
Ould Mansour a attiré l’attention sur le fait que dans les discours et les communiqués du parti, il avait remarqué l’absence de la question nationale avec ses différents sujets et que même le projet de la politique générale de la formation politique passe presque sous silence cette question.
Il a souligné l’insistance de certains dirigeants et activistes du parti pour qu’un élu du parti retire des propos qu’il a tenus sur les réseaux sociaux, justifiant la hiérarchisation de la société et l’esclavage, des propos qui n’ont pas été retirés et pour lesquels le parti ne s’est pas excusé et pour lesquels celui-ci n’a pas été sanctionné.
Ould Mansour, dans son communiqué, évoque des dysfonctionnements à l’endroit des fédéraux de Nouakchott et le fait d’ignorer des composantes nationales.
Il évoque une disparité au niveau régional, les ressortissants d’une seule wilaya, selon lui, ont dépassé ceux de trois wilayas plus grandes qu’elle en termes de population et dont deux la dépassent en termes d’adhérents au parti.
Mohamed Jemil Mansour a révélé avoir écrit au président du parti et à ses plus proches collaborateurs pour attirer son intention sur la nécessité de corriger ce dysfonctionnement et de l’éviter dans l’avenir notamment lors des candidatures aux prochaines élections.
Il a ajouté qu’il existe des erreurs structurelles pour les candidatures à Nouadhibou et les listes des communes de Nouakchott et son conseil régional et dans les législatives de certaines villes de la vallée.
D’ailleurs la question est apparue clairement et de manière provocatrice au niveau des trois têtes de listes nationales (nationale mixte, nationale des femmes et celle des jeunes).