Essahraa - Le Ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et du Tourisme Lemrabott Ould Bennahi a présenté hier, au cours de la réunion du Conseil des ministres, une communication relative à la stratégie nationale d’industrialisation à l’horizon 2030.
Cette stratégie vise à donner au pays les moyens de couvrir davantage ses besoins de consommation à travers la production locale, a affirmé Ould Bennahi, devant les journalistes, présents à la séance des commentaires faits par des membres du Gouvernement des résultats du conclave ministériel, disant qu'elle résulte non seulement des leçons apprises de la crise sanitaire et du conflit russo-ukrainien en cours, mais aussi des engagements du président à booster l’industrialisation du pays, dans le cadre de son programme électoral.
La stratégie s’articule autour de quatre axes principaux : valorisation des produits résultants de l’élevage, de la pêche et de l’agriculture ; Promotion des industries liées aux mines, aux hydrocarbures et aux énergies renouvelables ; Développement de l’industrie pharmaceutique ; Développement de l’économie numérique et de l’innovation technologique.
Des mesures importantes seront prises afin de mettre la stratégie en œuvre, a rassuré Ould Bennahi, disant qu'il est question ici de : l’amélioration et de la consolidation du cadre institutionnel et juridique régissant le secteur des industries ; la promotion de la formation accès sur l’industrie : l’amélioration du climat des affaires ; la mise en place d’un système de financement durable ; le renforcement des infrastructures de soutien à l’industrie et enfin le renforcement de l’écosystème national de l’entreprenariat.
Le ministre a par ailleurs répondu à une question de l’assistance sur la qualité du thé en vente sur le marché national. D’après lui, les allégations selon lesquelles certains de ces produits contiennent une substance nocive ne sont pas confirmées par les tests qui ont été fait.
Il a attiré l’attention sur le fait que les résultats des tests montraient que les produits ne répondaient pas à certaines normes européennes, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont nocifs.
De plus, poursuit le ministre, des efforts importants sont consentis par le gouvernement, pour doter le pays d’une autorité de contrôle de la qualité des aliments sur le marché national.