Un Mauritanien de 47 ans a été mis en examen pour tentative d’assassinat. Il a reconnu être l’auteur des coups de couteau, portés à sa collègue - une femme de ménage de 43 ans - au sein du magasin Primark. La victime a survécu, malgré de graves blessures.
Boulaye M. a été mis en examen pour tentative d’assassinat, par un juge d’instruction du tribunal de Meaux, avant d’être placé en détention provisoire, mercredi, en fin de journée.
Suivant ainsi les réquisitions du parquet de Meaux, qui reproche à ce Mauritanien de 47 ans d’avoir porté des coups de couteau à une femme, le 7 juin dernier, aux alentours de 13 heures, à Serris.
C’est dans le local réservé aux agents d’entretien du magasin Primark, situé dans le centre commercial Val-d’Europe, à Serris, que le drame s’est noué. La victime, une femme de ménage âgée de 43 ans, avait été littéralement éviscérée par son collègue. Raison pour laquelle son pronostic vital était engagé dans un premier temps. La malheureuse avait été retrouvée, grièvement blessée, par un agent de sécurité du centre qui avait aussitôt alerté la police.
Interpellé dans un hôtel parisien
Par chance, elle a survécu, malgré des plaies profondes à l’abdomen, aux mains, au cou et à une jambe. Son incapacité temporaire de travail (ITT) est évaluée, pour le moment, à 60 jours. Après avoir donné les coups de couteau à sa victime, Boulaye M. avait pris la fuite. Son arme ensanglantée, il s’en était débarrassé dans une poubelle non loin du magasin. Le drame avait provoqué un grand émoi au sein du personnel.
C’est lundi dernier, dans l’après-midi, que les policiers du commissariat d’agglomération de Chessy – cosaisis de l’enquête avec leurs collègues de la Sûreté départementale de Seine-et-Marne - ont interpellé le suspect, identifié grâce à des images de vidéosurveillance, dans un hôtel du IXe arrondissement de Paris, où il séjournait régulièrement.
Boulaye M. – inconnu jusqu’ici de la police et de la justice - a reconnu les faits. Il avait acheté le couteau le matin même. Raison pour laquelle il a été mis en examen pour tentative d’homicide avec préméditation. Les raisons de son geste criminel sont encore floues : une seule certitude, il s’agit d’un contentieux d’ordre personnel et non professionnel.
Au moment des faits, les deux protagonistes étaient employés par la société de ménage prestataire de l’enseigne irlandaise de distribution de vêtements à bas coûts.
Par Guénaèle Calant
Le Parisien via cridem