Cridem - Sur Facebook, un habitant du quartier explique qu’une famille qui occupait sa propre maison depuis 1982 a été obligée de l'abandonner.
« Il y a deux jours, les voleurs ont débarqué et ont embarqué leur téléviseur, des valises, et d'autres objets. Leur fils unique est un enseignant qui souvent est obligé de quitter son lieu de travail (90 km de Nouakchott sur la route de Rosso pour veiller sur ses sœurs) Et hier soir, d'autres voisines ont échappé de bel d'un viol collectif tandis que d'autres se faisaient dépouiller », explique ce résident de Zaatar.
Il indique toutes ces maisons sont habitées par des femmes et souvent très pauvres.
« C'est la psychose totale depuis quelques jours puisque, il n’y a pas une nuit sans une descente. Ce quartier est maintenant au cœur d'un tribunal. Toutes nos dépositions et réclamations auprès des autorités sécuritaires sont restées sans suite. Sommes-nous arrivés au stade de l'auto-défense citoyenne? », ajoute-t-il.
Par cridem.org
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