Malheureusement le web s’attarde plus sur les antécédents facheux du nouveau Ministre secrétaire général du gouvernement Yahya Ould Ahmed Ould Waghef, dont les supposées qualités pour lesquelles, il a été de nouveau propulsé par le Président Ould Ghazouani aux première loges du sérail mauritanien, sont introuvables.
En effet, il vient d’être officiellement déclaré par décret, ministre secrétaire général à la Présidence de la République.
Né en 1960 à Moudjéria, dans la wilaya du Tagant, Ould Waghef est trempé dans plus d’un scandale.
On lui impute d’avoir été le cerveau de la faillite d’Air Mauritanie, qu’il a dirigée de 2005 à 2006, où il est arrivé du Banc d’Arguin dont il était directeur de 2005 à 2006.
L’ex Premier ministre mauritanien du président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est cité également dans le scandale du riz avarié relevant du Programme Spécial d’Intervention (PSI), qui avait été à l’origine de son emprisonnement sous le président Ould Abdel Aziz.
Le dossier du riz avarié est une machination contre ma personne. Mon opposition au coup d’État m'a coûté tout ce que j'ai subi, se défend l’homme.
Ould Waghef est actuellement le vice-président de l’Union Pour la République (UPR -principal parti de la majorité).
En effet, après de larges et intenses consultations avec le pouvoir en place, le parti Adil avait rallié le parti au pouvoir, UPR, en soutenant le programme du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Par la suite, le premier cadeau fut l’élection d’Ould Waghef, vice-président de l’UPR, lors du congrès en décembre dernier.
Le second a été la nomination de Fatimetou Mint Mahfoudh Ould Khattri au poste de Commissaire à la Sécurité Alimentaire (CSA).
« La récupération politique n’est pas une mince affaire, surtout quand la personnalité qui ambitionne la continuité et la popularité, est régulièrement pourchassée par un passif inoubliable et lourd de sa gestion antérieure des affaires publiques et qu’en dépit des préjudices faits à la nation toute entière, elle s’efforce inlassablement pour donner l’image d’un « Monsieur propre », écrivait le site web « tempsforts », sur Ould Waghef en 2014.
(c) CRIDEM
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