Travailler sans aucune forme de contrat et ne pas être payé depuis la rentrée du mois d’octobre, c’est la situation dans laquelle se trouve plusieurs dizaines d’enseignants vacataires du Groupement Polytechnique.
En effet, pour pallier à l’insuffisance d’enseignants la quasi-totalité des instituts du groupement polytechnique ont recours à des vacataires. Si pour certains, donner des cours est un moyen de gagner en expérience, c’est aussi une source de revenus.
Sauf qu’avec plusieurs mois de suite sans un centime, certains sont obligés de trouver d’autres alternatives pour subvenir à leurs besoins financiers.
D’autant plus que pour les instituts à l’intérieur du pays, les vacataires sont obligés d’engager eux-mêmes des dépenses liées à leur déplacement et hébergement en attendant une paie devenue hypothétique.
Ces vacataires sont d’autant plus frustrés qu’aucune justification plausible ne leur a été fournie et les responsables ne semblent pas vouloir mettre fin à cette précarité des enseignants vacataires. En effet, ces derniers n’ont pas un salaire fixe chaque mois mais sont payés à la tâche effectuée. Un vacataire est, par exemple, payé en fonction du nombre d’heures de cours dispensées.
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