Alakhbar - Un groupe d'infirmières ayant participé à un concours organisé par l'armée au cours des derniers mois s'est plaint de ce qu'il a appelé son exclusion, après l’admission de ses membres aux épreuves écrites et orales puis à l'entretien d'évaluation personnelle.
J’ai été surprise, à la proclamation des résultats définitifs du concours, du retrait de mon nom de la liste dans un premier groupe composé de 5 autres, sous prétexte du dépassement de l'âge légal de la compétition, a affirmé l'infirmière Khadija Malick, rappelant que la limite indiquée dans le communiqué de candidature est fixée à 25 ans.
« Ce qui corresponde à l’âge de tous les admis dans la liste finale, sauf que c’est le report du concours à sa date initiale qui a fait que certains participants dépassent cet âge, de quelques jours seulement », a-t-elle précisé.
Le groupe a protesté contre son écartement, considérant les délais fixés dans l’annonce relative au dit concours non exclusifs à ses membres et rendant la partie ayant supervisé le concours responsable du retard enregistré, a indiqué Khadja Malick.
Le groupe a été accepté ultérieurement et commencé à se préparer pour la phase de la formation, avant d'être surpris de nouveau par une décision l’excluant en plus d’un second groupe de 6 personnes, portant à 12 le total des candidats admis écartés, dont certains n’ont pas dépassé l'âge requis à tous les niveaux, a-t-elle ajouté.
« Bien qu’ils remplissent les conditions requises pour participer au concours et qu’ils ont réussi toutes les étapes relatives aux épreuves, les exclus se retrouvent au chômage, après avoir abandonné le travail qu’ils exerçaient au sein d’autres institutions après leur admission, avant d’être écartés à leur grande étonnement par cette décision », a-t-elle dit, appelant à l’équité.
Traduit de l’Arabe par Cridem