Future Afrique - L’Association des femmes cheffes de famille dénonce l’harcèlement croissant que subissent les propriétaires des terres agricoles expropriées dans la localité de N’Gawlé et les détenus depuis quelques semaines.
A cette occasion, elle exige des autorités de mettre fin sans conditions à la détention des militants des droits humains dans la prison de Rosso et d’apporter une solution définitive et justice à cette affaire. « Car l’expropriation des terres réduit leurs propriétaires au chômage et aux travaux informels ».
Elle rappelle aux autorités que la violente répression qui s’est passée, le samedi 04 décembre 2021, par la police qui par la suite a procédé à une vague d’arrestations est une violation flagrante des droits humains.
L’AFCF revient pour demander aux autorités " à faire cesser sans délai les procédures et actions visant toutes les personnes sous contrôle judiciaire dans cette affaire".
C’est dans cet esprit l’AFCF exhorte les autorités "l’ouverture d’enquêtes justes et transparente pour identifier et traduire devant les juridictions compétentes les éléments de la police impliqués dans les cas de tortures avérés ainsi que leurs donneurs d’ordres".
Par la suite, AFCF exige que "les autorités du pays à intervenir rapidement pour mettre fin aux agissements condamnables des autorités locales (administratives et policières) et prendre des mesures justes rendant les terres objet du litige à la propriété légale des populations de N’Gawlé et la libération des détenus issus du village et les militants des droits de l’homme".
Enfin, l’AFCF dénonce avec la dernière énergie l’injustice et l’atteinte majeure des droits humains dont les populations de N’Gawlé sont victimes mais également la constance pratique de l’humiliation et les conditions dans les lieux de détentions".
Nouakchott, le 7 Janvier 2022
La Présidente Me Aminetou Mint Mokhtar