AMI - Les locaux du ministère à Nouakchott ont abrité vendredi, une réunion présidée par le ministre de la Santé, M. Sidi Ould Zahaf, et consacrée à l'examen de la situation épidémiologique et des mesures à prendre pour faire face à la situation actuelle caractérisée par l'émergence du mutant Omicron, connu pour sa propagation rapide.
Le ministre a indiqué que l'émergence de cette mutation signifie que le nombre de cas de cette vague augmentera rapidement par rapport aux vagues précédentes.
C'est pourquoi il a souligné la nécessité d'adopter une approche décentralisée qui prend en considération la dimension régionale dans le plan de lutte contre la nouvelle vague et l’orientation des fonds directs à diverses parties sur la base des résultats et des données, en application des recommandations du Comité interministériel.
Pour sa part, le directeur général de la Santé Publique, M. Mohamed Mahmoud Ely Mahmoud, a indiqué, lors de sa présentation à la réunion, que la situation épidémiologique est caractérisée par une augmentation rapide de nouveaux cas, notamment dans les wilayas du Guidimagha, de Nouakchott, du Gorgol et du Trarza, notant qu'au niveau de l'Institut National de Recherche dans le domaine de la santé publique, les responsables concernés ont indiqué qu'hier, 30 échantillons ont été soumis à une analyse de séquençage génétique des virus, et les résultats ont montré, parmi eux, 14 cas d’Omicron muté.
La réunion est parvenue à la conclusion qu’il faut accélérer la mise en place d'un plan pour faire face à la nouvelle situation, prenant en compte tous les aspects, que ce soit au niveau de la détection, du contrôle, de la sensibilisation, de la prise en charge et de la vaccination.
La réunion s'est déroulée en présence du secrétaire général par intérim, M. Bouna El Kotob ; du représentant de l'Organisation mondiale de la santé, M. Mohamed Mohamed Cheikh ; du conseiller technique en charge de l'assurance maladie ; du conseiller média ; du directeur général de la Santé publique ; du directeur de l'information stratégique et de la surveillance épidémiologique ; du directeur de la médecine hospitalière et du directeur des infrastructures, des équipements et des fournitures ainsi que du président du conseil scientifique ; de la directrice générale de la Centrale d'achat de médicaments ; du directeur adjoint de l'Institut national de Recherche dans le domaine de la santé publique ; et des deux experts Dah Ould Cheikh et Abdallahi Ould Lehbib.