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Cridem - Le 8e Concours international de plaidoiries pour les droits de l'Homme de Mauritanie a été remporté par Me Mebarek Deffaf du barreau de Sétif en Algérie.
Me Estephanace Hippolyte, du barreau des Côteaux a remporté le 2e prix du Concours international de Plaidoirie sur les Droits Humains. Lors de son intervention, Me Estephanace avait pris pour cause la situation des personnes marginalisées, les couches défavorisées, tous ceux et celles dont les droits sont foulés aux pieds notamment les victimes de la Saline.
Le troisième prix a été remporté par Me Jules Atsatito (barreau du Cameroun).
Ce concours, parrainé par le ministère mauritanien de la Justice, était organisé conjointement par l’Ordre national des Avocats de Mauritanie et l'Institut international des droits de l'homme et de la paix, avec le soutien de l'Ambassade de France, de l’Union Européenne et du Conseil national des barreaux de France.
« Les droits de l’homme constituent à l’heure actuelle un sujet de grande importance du fait qu’ils sont devenus un système de mesure de l’avancée d’une démocratie dans un pays. C’est dans cette optique que le ministre de la Justice a souligné qu’il veillera à cet égard à l’important rôle que joue la justice dans l’instauration de la démocratie, et de son indépendance effective à travers la création de conditions permettant de protéger les droits et les libertés des citoyens », avait déclaré jeudi 9 décembre, le ministre mauritanien de la Justice, Mohamed Mahmoud Ould Cheikh Abdoullah Ould Boya, lors du lancement de la huitième édition du concours international de plaidoiries pour les droits de l'homme de Mauritanie.
« La Mauritanie est très honorée d’abriter ce genre d’évènements assez importants qui contribuent à la promotion de la culture de protection des droits de l’homme. Que ce concours puisse s’inscrire dans la durée de l’agenda judiciaire mauritanien », avait dit de son côté bâtonnier de l’Ordre national des Avocats(ONA), Me Brahim Ould Ebetty.
Mme Catherine Disparti, première conseillère de l’ambassade de France en Mauritanie, Jean-Marc Dewerpe, Chef de Coopération à la délégation de l’Union Européenne en Mauritanie et Jonas Bochet, directeur de l’Institut international des droits de l’Homme et de la Paix avaient honoré de leur présence la huitième du Concours international de plaidoiries pour les droits de l'Homme de Mauritanie.
Le concours comprenait des plaidoiries en arabe et en français. Il mettait en lice des avocats d'Algérie, du Cameroun, d’Haïti, de Belgique, de France, et de Tunisie.
Par Babacar BAYE NDIAYE
Pour Cridem
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