Le Calame -Dans un récent communiqué, l’Alliance Populaire Progressiste dirigée par le président Messaoud Boulkheir a exigé une implication réelle du président de la République dans le processus de préparation du dialogue en gestation.
APP, dont le président demeure assez réservé depuis que le processus est lancé, ne veut pas se contenter de « simples concertations » entre les partis politiques et les syndicats, ce qui réduirait le président de la République et de son gouvernement à de « simples spectateurs ».
Le communiqué redoute que le conclave ne soit réduit à une « pièce de théâtre » de mauvais goût. C’est justement pour éviter d’en arriver là qu’APP réclame une implication et un engagement fort de l’exécutif ; les dossiers à débattre étant d’une importance capitale pour APP.
Le parti énumère la question de l’esclavage et de ses séquelles, le passif humanitaire, la discrimination positive, le partage équitable des ressources du pays, la bonne gouvernance ..., conditions sine qua non de la bonne cohabitation et du vivre ensemble entre les les différentes communautés du pays.
Il faut par conséquent une réelle volonté politique du président de la République et partant une caution forte au processus mais surtout un engagement fort de la part de celui-ci pour la mise en œuvre des résolutions qui sortiraient du dialogue ; l’implication de l’UPR ne suffit pas au parti de Messaoud, car elle ne peut en aucun cas peser significativement sur l’exécutif.
C’est la raison pour laquelle, tout en s’engageant et exigeant un dialogue inclusif et crédible, le président de l’APP reste assez sceptique quant à la tenue et la réussite du dialogue.