Libération - La Mauritanienne Fatima Bent Ahmadou a remporté le premier de la 11ème édition du concours de la meilleure nouvelle en arabe, organisée par le Centre culturel marocain à Nouakchott.
L'annonce a été faite mercredi soir lors d'une cérémonie de remise des prix aux lauréats à l'occasion de l'ouverture de la saison culturelle 2021/2022 du centre.
Le premier prix est revenu, ainsi, à Fatima Bent Ahmadou pour son ouvrage "Le défi", alors que le deuxième prix a été décerné à Soukaina Mokhtar Salem pour sa nouvelle intitulée "Départ".
Quant au troisième prix de ce concours, dont le jury était présidé par Mohamed Ould Ahdana, président de l'Union des écrivains mauritaniens, il a été décroché par Maalaaynine Ould Ahmedou pour "Les chemins d'épines".
S'exprimant à cette occasion, le directeur du Centre culturel marocain de Nouakchott, Saïd Jouahri, a souligné la singularité de ce concours, unique en son genre sur la scène culturelle mauritanienne et aussi au niveau de l'Afrique du Nord.
Il a mis l'accent sur la forte participation qui a marqué cette édition, relevant que le nombre des candidats a doublé par rapport à la dixième session, en passant de 13 à 24 participants.
Dans le même contexte, le président du jury, qui comprend également Cheikh Ahmadou, président du club de la nouvelle à Nouakchott et Mohamed Amine Sohaib, ancien professeur de langue arabe à l'Université moderne de Nouakchott, a affirmé que le Centre culturel marocain joue un rôle important dans la promotion de l'action culturelle en Mauritanie.
Il a relevé l'importance de ce rendez-vous culturel aussi bien au niveau de la forme que du contenu, et qui constitue une réelle source de motivation pour la jeunesse mauritanienne à être créative.
Concernant cette édition, Mohamed Ould Ahdana a fait état d'une évolution quantitative et qualitative en termes de niveau des textes, d'intégrité linguistique et de respect des règles de narration.
A cette occasion, une conférence a été organisée sur la Sira du Prophète Sidna Mohammed, prière et bénédiction sur Lui, à travers l'art du madih en Mauritanie, animée par Mohamed Amin Ould Salek, ancien professeur à l'Université de Nouakchott.
La cérémonie, à laquelle ont assisté des intellectuels, des écrivains et des représentants de certaines missions diplomatiques accréditées à Nouakchott, a été marquée aussi par un spectacle donné par le groupe "Nasr Wa Taysir".