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Alors que l’entreprise TMLSA observe encore le silence en attendant d’évaluer les dégâts enregistrés suite à l’incendie qui s’est déclaré dans l’usine, mardi soir, tous les espoirs seraient portés sur l’essai attendu sur le broyeur SAG MILL, récemment commandé par l’entreprise pour les besoins de son extension. Attendu déjà sur le site pour une visite de terrain, le nouveau patron Andréas Mitler inaugure son baptême de feu.
Un premier motif d’espoir serait lié à la situation d’arrêt pour maintenance de l’usine au moment où survient l’incendie. Ce qui expliquerait l’absence de dégâts humains. Selon des recoupements de plusieurs sources, les travaux de maintenance lors du ShutDown de 4 jours est une «opération » de routine. Cependant, certaines sources n’hésitent pas à faire le parallèle avec la défection occasionnée par les travaux sur le réseau de l’usine et pointent donc un court-circuit électrique. Et les supputations sur conséquences sur la production de l’usine vont bon train.
La production de la mine est officiellement très fluctuante d’une année à l’autre. Le bilan en 2020 fait montre d’une production de « près de 406 509 » onces d’or. Mais outre cet accident impactant directement la production de l’usine, il faut aussi bien s’attendre à un retard dans la réalisation de l’extension de l’usine. Mais si Tasiazt y perd de l’argent, l’Etat mauritanien aussi. En effet, en raison du système des royalties l’Etat qui perçoit de 4.5% à 6.5%, dans le meilleur des cas, lorsque les cours flambent au-delà de 1800 usd l’once, ne pourra probablement compter sur des recettes pendant deux à trois mois. De source statistique, TMLSA aurait versé entre 2010 à 2020 une enveloppe de 950 millions USD.
JD