Souriant. Tel était Mokhtar Mohamed Lemine Cissokho. Son destin a tragiquement basculé dans la nuit du 22 au 23 décembre, dans un appartement à l'îlot K Extension, à Tevragh Zeina, emporté par un coup de poignard planté dans le cœur.
Un suspect a été arrêté mais sa famille appelle à faire la lumière sur cette mort qu'elle a qualifié de "meurtre mystérieux".
Ce lundi 28 décembre, aux premières lueurs du jour, proches, amis, anonymes et parents de Mokhtar s'étaient donnés rendez-vous au Palais de justice de Nouakchott.
Sur les banderoles, on pouvait lire : qui a tué Mokhtar ? "Nous avons le droit de connaître la vérité", lance un des manifestants. "Nous appelons les autorités à mener une enquête approfondie sur ce crime", ajoute un autre.
"C'est très difficile d'accepter ce meurtre mystérieux", a réagi pour cridem un frère de la victime, Bouka Mohamed Lemine Cissokho.
Mokhtar était né en décembre 1990. Et était agent au commissariat de police de Tevragh Zeina 3.
La nouvelle de son décès est tombée dans les oreilles de sa famille vers 5 heures du matin, ce 23 décembre. A 30 ans, Mokhtar a succombé à ses blessures à l'hôpital national de Nouakchott où il a été transporté après avoir reçu plusieurs coups de couteau mortels.
Selon la version la plus répandue, il serait tué par un "ami". Ce dernier à été entendu par la justice avant d'être mis aux arrêts. Une arrestation qui est loin d'éteindre le feu de colère de la famille de la victime.
La famille a porté plainte et s'est attachée les services d'un avocat pour engager la bataille judiciaire sur la mort de leur fils.
Texte : par @babacarbayendiaye pour #Cridem