Hommage et condoléance de Bouamatou à la famille Debré

J'ai appris avec une profonde douleur le décès de mon ami,
Bernard Debré 

J'ai connu Bernard il y a 26 ans quand je suis venu me faire soigner à l'hôpital Cochin de Paris. Immédiatement, nous nous sommes plu. Immédiatement nous avons tissé des liens inébranlables, qui ont perduré pendant plus de deux décennies. Jamais je n’oublierai cette gentillesse naturelle et cette solidarité qui l’ont mené jusqu'en Mauritanie avec ses équipes pour soigner de nombreux compatriotes. Au cours des années suivantes, il continua à soigner des Mauritaniens et de nombreux Africains à l 'hôpital Cochin, parmi lesquels des membres de ma famille. Beaucoup sont encore en vie aujourd’hui et gardent de lui le souvenir d'un homme talentueux, absolument honnête à l'humour vif et Juste. 
Je tiens à remercier infiniment ses équipes et ses successeurs. Pendant mes onze années d'exil, Bernard, sa femme et ses enfants auront été 
pour moi une réelle source de détermination et de réconfort. Toutes mes condoléances et mes pensées sont pour lui et ses proches. 
Aujourd'hui, plus qu'un ami, mes frères et moi perdons l'un d'entre nous, et mes enfants, un oncle. Nous appartenons tous à Dieu et à lui nous retournons. 
Que Bernard Debré repose en paix éternelle. 
De la part de 
Mohamed Ould Bouamarou.

 

 

Cher Monsieur Bouamatou,

 

Au nom des anciens collaborateurs parlementaires de Bernard Debré, Etienne Diot, Nicolas Lormel et moi-même, permettez-moi de vous remercier pour le message de condoléances que vous avez fait publier dans l’édition du 16 septembre du Figaro.

 

Monsieur Debré vous estimait beaucoup et parlait à votre sujet d’un ami très cher. Vos mots font honneur à l’amitié qu’il vous portait et touchent sincèrement ses anciens collaborateurs qui savaient ô combien il importait à Bernard Debré de faire son possible pour vous aider, vous, votre famille et vos enfants qu’il appréciait tant.

 

Mes anciens collègues et amis se joignent à moi pour vous dire que nous perdurerons le profond respect, le soutien et l’amitié sincère que Monsieur Debré vous portait. Il en va pour nous d’honorer ainsi sa mémoire.

 

Avec nos plus amicaux et fidèles sentiments,

 

 

Jean-Christophe AUBRY,

ancien collaborateur parlementaire de Bernard Debré