La brigade de répression des crimes et financiers a perquisitionné- ce mardi premier septembre, à Bénichab - le domicile de l’ex-président Mohamed Ould Abdel aujourd’hui soupçonné de corruption ; de détournement de bien public et placé sous contrôle judiciaire.
Ould Abdel Aziz qui s’est d’abord offusqué et s’est disputé lorsque la police lui a enjoint de l’accompagner à Bénichab pour une perquisition de son domicile a fini par se plier devant la volonté de la brigade de répression des crimes économiques et financiers qui avait un mandat de perquisition.
Ladite brigade est en quête d’éléments à charge contre l’ex-président dont la gouvernance est caractérisée par l’attribution des juteux contrats de gré à gré en contravention avec la loi et la dilapidation de deniers publics.
Une perquisition à la Fondation Errahma contrôlée par la famille Ould Abdel Aziz - que d’aucuns présente comme une couverture de blanchiment de biens mal acquis - a permis de découvrir des actes de vente de biens immobiliers.
S’agirait-il là des actes de vente de maisons de chefs de ménage floués par le cheikh Ridha qui était en affaires avec un des dirigeants de la Fondation Errahma ? La question reste posée.