Khalil O. Teyib : « la réunion entre l’ancien président Aziz et l’UPR est un précédent dangereux »

 Le dirigeant du parti union pour la république au pouvoir en Mauritanie et ancien député El Khalil O. Teyib a qualifié jeudi de « précédent dangereux dans l’action politique » la réunion tenue par l’ancien président de la république Mohamed O. Abdel Aziz avec la commission provisoire chargée de gérer l’UPR.

Dans une déclaration faite à Sahara Media O. Teyib a dit que rien ne lui confère le droit de participer à des réunions de partis politiques, qualifiant cette réunion de tentative désespérée de créer un pouvoir parallèle à celui en place sous la présidence du président Ghazouani, élu par le peuple mauritanien.

L’ancien député a encore dit que l’ancien président O. Abdel Aziz a quitté le pouvoir de façon honorable et qu’il se doit de s’éloigner de tout travail politique au sein de l’union pour la république, car la référence du parti ne doit être que l’actuel président.

« Le destin du parti a ajouté O. Teyib dans sa déclaration à Sahara Media dépend de la volonté du président Mohamed O. Cheikh Ghazouani. »

Si l’UPR, a encore dit Khalil O. Teyib, choisit d’être le bras politique du régime actuel il le sera, dans le cas contraire, si par la volonté des personnalités puissantes en son sein il décidait autrement, il disparaîtra, s’estompera et se verra abandonné par sa très grande majorité de militants.

L’UPR dans un communiqué publié mercredi soir a dit que la réunion tenue dans la nuit du mercredi à jeudi entre l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz et la commission provisoire chargée de gérer le parti avait été consacré à la réalité du parti et ses perspectives et que les débats étaient ouverts.

Selon le même communiqué les interventions ont été constructives et avaient été basées sur le projet du parti et son avenir.

Le communiqué ajoute par ailleurs que l’ancien président avait demandé aux participants à la réunion d’aller de l’avant afin de réaliser les objectifs pour lesquels le parti avait été créé, des objectifs qui, selon lui, vont au-delà de ceux d’un parti politique, vers un projet de société qui répond aux aspirations de celle-ci.

saharamedias via cridem