15 partis de l’opposition mauritanienne ont exprimé, ce jeudi 4 juillet, au cours d’un point de presse tenu au siège du parti Tawassoul, en présence des 4 candidats malheureux de la présidentielle, leur disponibilité au dialogue pour sortir le pays de la crise consécutive au scrutin du 22 juin dernier.
Dans une déclaration distribuée à la presse, ces partis ont par la même occasion, condamné la décision du conseil constitutionnel ayant validé l’élection d’Ould Ghazwani à la tête du pays. Pour eux, cette décision étouffe l’espoir des mauritaniens de corriger les graves fautes commises par la CENI et rejettent les élections frauduleuses et contraires à la volonté de l’électeur mauritanien tel qu’exprimée clairement par son engouement lors de la campagne électorale.
Enfin, les partis politiques et les candidats ont saisi l’occasion pour condamner l’arrestation arbitraire du journaliste Ahmed Wediaa, directeur du site Essiraj et vice-président de l’Ong de défense des droits de l’homme, SOS Esclaves, embastillé depuis lundi dernier. Ils ont exigé sa libération immédiate.
Cette conférence de presse aura été marquée par de vives protestations du vice-président de l’AJD/MR, l’ex député Bâ Mamadou Bocar contre l’absence de traduction en français des questions des journalistes et des réponses des représentants des partis politiques ; il aura fallu la diplomatie du président de l’UFP, Dr. Mohamed Ould Maouloud pour le dissuader de quitter le podium.
Les partis signataires de cette déclaration sont : AJD/MR, AL Moustaqbel, FPC, MPR, RFD, FRUD, Ar-en-ciel, PCM, PLEJ, Tawassoul, UFP, UNAD, UNDD, DECALEM et SAWAB.
Le Calame