Le projet ‘’Rencontre, Femmes et Violences, plaidoyer pour une loi juste’’ a bouclé, ce 29 mars, une série de journées de sensibilisation autour de la loi contre les violences faites aux femmes, par un forum international de deux jours, à l’hôtel Mauri-Center.
Organisé par le collectif des défenseures des droits des femmes et financé par le SCAC de l’ambassade de France en Mauriatnie, ce forum a rassemblé des magistrats, des Oulémas, des avocats, dont deux venues de Tunisie, des journalistes, des activistes des droits des femmes, les membres du collectif et de la société civile et des les parlementaires, conviés en observateurs. Ensemble, ils ont échangé sur des voies et moyens d’améliorer le projet de loi sur les violences faites aux femmes, un texte rejeté, il y a quelques mois, par le Parlement mauritanien. Le texte ne satisfait pas entièrement les défenseurs des femmes, et c’est la raison pour laquelle, elles ont engagé une campagne de sensibilisation dans les 3 wilayas de Nouakchott en vue de contribuer à son amélioration. Ces rencontres de proximité avec les principales intéressées et le forum ont permis, d’une part de recueillir l’avis différents acteurs de base et des spécialistes, de parer au déficit de communication autour du texte, objet, hélas de controverses, d'autre part.
Au terme des débats, les participants ont formulé une série de recommandations de nature à rendre le texte juste. Ces recommandations seront adressées aux pouvoirs publics avant son prochain passage devant le parlement. Les femmes du collectif –une soixantaine d’associations, espèrent, selon Sectou Mint Mohamed Vall, présidente de l’Ong AMAN, porteur de la loi, que ces recommandations seront prises en compte pour l’adoption d’un texte qui protège véritablement les femmes contre les violences devenues très récurrentes depuis quelque temps.
Le Calame