Journée marathon dimanche 24 mars pour la délégation du Conseil de sécurité des Nations unies au Burkina Faso.
A peine arrivée, la délégation a enchaîné les rencontres avec le gouvernement, les agences des Nations unies et la société civile. La délégation du Conseil de sécurité a donné son feu vert pour un soutien de la Minusma à la force du G5 Sahel.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son accord pour une coopération entre la force du G5 Sahel et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali. Désormais, la Minusma pourra appuyer de façon opérationnelle et logistique la force conjointe du G5 Sahel.
« On permet à la Minusma de pouvoir appuyer la force conjointe du G5 Sahel par le volet du transport, par le volet de la fourniture des rations alimentaires, la fourniture de carburant », a expliqué Alpha Barry, ministre burkinabè des Affaires étrangères et de la Coopération.
Suite au rapport du mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, qui faisait cas de plusieurs exécutions sommaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la délégation du Conseil de sécurité exige une enquête impartiale pour faire la lumière de cette affaire. « Il faut que les coupables soient punis. Il faut un message fort aux victimes, souligne Christoph Heusgen, représentant permanent de l’Allemagne auprès des Nations unies. La lutte contre le terrorisme doit être menée en respectant les droits de l’homme ».
Face à la situation sécuritaire fragile, avec la fermeture de nombreux centres de santé et écoles, et environ 140 000 déplacés internes, la délégation du Conseil de sécurité exhorte le gouvernement burkinabè à la mise en place de réformes et surtout à préparer des élections démocratiques.
Rfi via cridem