Un nouvel accord de Paix a été signé le 06 février dernier entre le gouvernement centrafricain et les 14 groupes armés dans le pays.
A un mois de la signature de l’accord de paix signé le 06 février dernier entre le gouvernement et les 14 groupes armés, la commission de l’Union africaine invite les parties prenantes à une réunion de suivi ce 18 mars dans la capitale éthiopienne, ont rapporté des médias locaux.
Après la signature de l’accord de paix à Bangui, plusieurs pas ont été franchis par les partis signataires. Un gouvernement a été mis en place dimanche, alors que certains groupes armés contestent et menacent de se retirer de ce gouvernement qu’ils jugent "de continuité", rappelle le site African daily voice.
Prenant note de la composition du gouvernement, le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat a souligné dans un communiqué publié mardi et cité par le même média qu’il s’agit là d’une étape vers une gouvernance inclusive et représentative, tel que prévu par l’accord.
Le président de la Commission a, en outre, "appelé au calme et à la retenue" et rappelé que "toutes les revendications doivent s’effectuer dans le cadre de l’article 34 de l’accord", précise le communiqué.
A peine la liste du nouveau gouvernement dévoilée, ce dimanche 3 mars, les groupes armés signataires de l’accord de paix et de réconciliation dit "Accord de Khartoum" l’ont désavouée.
Ils reprochent à ce gouvernement son caractère exclusif et sa non-conformité aux conclusions du dialogue de Khartoum qui a motivé la dissolution de l’ancien gouvernement.