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Quatre ressortissants français et un haut cadre burundais ont été arrêtés vendredi à Bujumbura, capitale burundaise, pour « escroquerie en matière de télécommunication », a annoncé, samedi, le ministère burundais de la Sécurité publique, sur son compte officiel Twitter.
"Quatre Français et un Burundais arrêtés hier en mairie de Bujumbura. Accusés des crimes économiques (escroquerie, sociétés fictives) en matière de télécommunications, ils sont gardés à vue pour enquête", peut-on lire sur le réseau social.
Ikiriho, site d’information proche du pouvoir, a, pour sa part précisé sur son compte Twitter que « Deux (des quatre Français) ont été arrêtés à l'aéroport de Bujumbura (alors qu'ils étaient) sur le point de s'échapper ».
L’agence Bujumbura news a précisé, pour sa part ,que les cinq personnes appréhendées ont été écrouées dans différentes prisons du pays.
« Les enquêtes en cours sont focalisées sur des crimes économiques selon des sources provenant de la police nationale du Burundi (PNB). Ils sont accusés d’avoir escroqué certaines personnalités bien placer dans la sphère dirigeante du pays. Ils avaient, selon toujours les sources de la PNB, créer des sociétés fictives dans le domaine de la communication afin de conduire à bien leur forfait », précise le site en ligne.
Citant une source indépendante, le média local indique que le Burundais arrêté « est un ancien agent du service national de renseignement (SNR) », et qu’il a été écroué à la prison de Muramvya (centre du pays).
Aucune réaction de l’ambassade de France à Bujumbura n’a été enregistrée jusqu’à 09h GMT.
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