La presse parue en Mauritanie cette semaine, a abondamment commenté un verdict de la Cour d’appel de Nouadhibou (Nord), annulant la peine capitale d’une Cour criminelle à l’encontre d’un jeune blogueur du nom de Mohamed Cheikh Ould M’Kheitir, prononcée en janvier 2014, pour une sanction ramenée à 2 ans de prison ferme, rendu le 09 novembre dernier.
Sous le titre, «Ould M’kheitir : destination inconnue», le quotidien «L’Authentique» du lundi annonce en effet que «Cheikh Ould M’Kheitir a quitté la ville de Nouadhibou où il a passé 4 ans de détention préventive. Il a été acheminé sous bonne escorte à Nouakchott, puis placé sous la protection de la gendarmerie».
Moins catégorique, l’hebdomadaire «Le Calame» du mercredi écrit «affaire M’Kheitir : le gouvernement tergiverse face à la vindicte de la rue qui a commencé à bouger sous l’instigation de la Nousra du Prophète-amis du Prophète (PSL), qui tente d’occuper la place de la moquée Ben Abbas» -située au centre-ville de Nouakchott.
Dans le même ordre d'idées, «Le Rénovateur» du jeudi parle d’une décision «clémente de la Cour d’appel de Nouadhibou, en dépit du réquisitoire du parquet, qui avait réclamé le maintien de la peine de mort".
L’opinion publique est émue, et il faut dire que dans cette affaire, la pression internationale a été plus forte que la loi mauritanienne, écrit le journal.
Quant au «Quotidien de Nouakchott» paraissant (..) vendredi, il rapporte la réaction de «Reporters Sans Frontières (RSF)», une ONG de défense de liberté de la presse à travers le monde qui «a pris note de la libération du blogueur Mohamed Cheikh Ould Mohamed".
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