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Le coordinateur de Touche Pas à Ma Nationalité (TPMN) Abdoul Birane Wane ne va pas quatre chemins et appelle à « répondre à la violence du système raciste par la violence », constate-t-on sur les colonnes de nos confrères guinéens.
Le ton monte donc d’un cran entre certains citoyens de la vallée et le régime en place suite à la décision de ce dernier de procéder à la distribution de terrains agricoles, notamment à Boghé dans la région du Brakna.
Dans sa tribune diffusée par nos confrères de guinéepresse.info, sous le titre, «Afrique : le devoir de résistance à la spoliation des terres des noirs de Mauritanie », Abdoul Birane Wane, brandit l’arme de la révolte contre les autorités publiques qu’il accuse de fomenter une politique d’expropriation des terres après celle de la « purification ethnique planifiée» qui, dit-il, a justifié l’appel à la « sécession du Sud».
Wane a enfin ajouté, «nous devons répondre à la violence du système raciste par la violence » soulignant que « la résistance s’organisera dans le SUD » avec pour ennemis : «le gouvernement du système, l’administration locale (préfets, gouverneurs et juges) et ceux de notre communauté qui ont accepté d’être membres de la commission».
Abdoul Birane Wane, rappelle-t-on, est un militant négro-mauritanien opposé au recensement administratif à vocation d’état-civil et qui milite aussi au sein d’Ira-Mauritanie.