Le président de la République ne voudrait plus de son parti et compte en créer un nouveau, chargé de lui préparer à terme son retour aux plus hautes fonctions de l’Etat. C’est ce qu’ » il aurait confié à un groupe de sénateurs qu’il a conseillé de se constituer en formation politique.
Le président de la République est en train d’encourager la création d’un nouveau parti politique qui pourrait bien être dirigé par Cheikh Ould Baya, son véritable homme de confiance. Prémices de cet état de fait, l’audience qu’il a accordée il y a quelques jours à un important groupe de sénateurs auxquels il a dit en substance qu’il leur revenait de créer un parti.
Autre fait, les propos prononcés dans sa dernière interview à Jeune Afrique à qui il a confié qu’il comptait rester sur la scène politique, après 2019, date de la fin de son mandat. Au fait des rumeurs qui soutiennent qu’un parti politique sera créé qui sera dirigé par un ancien officier, le président de la République aurait de facto, procédé au déclenchement de cette perspective.
Il faut dire que de tout temps, le chef de l’Etat a eu un comportement de défiance par rapport à l’UPR. D’ailleurs, les rares nominations dans les postes de grande responsabilité qui procèdent d’une proposition du parti sont insignifiantes.
Au contraire, tous ceux qui ont pris leur distance par rapport au parti, ont été promus. Et plus grave, depuis un certain temps, on a comme l’impression que le président du parti est en perte de vitesse. Comme l’ont été ses prédécesseurs à un moment donné de leur mandat.
On se rappelle du cas de Mohamed Lemine dont le paroxysme de son isolement a atteint son pic pendant les dernières législatives quand ses propositions de candidatures avaient été sabotées par le PM de l’époque. Après lui Izidbih verra son sort cloué, avec une équipe de campagne parallèle qui avait été nommée par le président de la République lors de la présidentielle.
On se rappelle que finalement, les hommes qui avaient été choisis par le parti avaient une présence quasi inexistence et finiront par travailler sous les ordres et les directives des personnes désignées par le président candidat.
Finalement, l’UPR qui semble toujours avoir été tourné en dérision par le président et son gouvernement, porte en lui-même les germes de sa destruction dès lors que seuls les ministres déchus continuent.
L'Authetnique