L’un des ateliers du dialogue politique, ouvert le jeudi 29 septembre àNouakchott, peine à progresser.
Cet atelier, qui planche sur les réformes constitutionnelles, focalise toute l’attention surtout de ceux suspectant le pouvoir de vouloir user de subterfuges pour déverrouiller l’article 26 de la Constitution qui limite à deux le mandat du président de la République.
La salle, qui abrite cet atelier, peine à contenir le nombre de participants à cet atelier dont les présidents des partis politiques. Il n’y a pas probablement que les participants désignés, d’autres se seraient joints à eux pour faire passer leur message ou semer le désordre.
A en croire des participants rencontrés dans les travers du palais des Congrès, les travaux peinent à avancer parce que tout simplement certains veulent ajouter à la thématique, la modification de l’article 26, pour donner un 3e mandat à l’actuel président. Chaque fois qu’on s’apprête à aborder un point, ces semeurs de troubles poussent des cris « 3e mandat !», ajoute un participant.
Est-ce là l’objectif de ce dialogue ? L’affaire serait-elle déjà pliée, comme le croit un président d’un parti politique dialoguiste ? Assistons-nous alors à un cirque ? Ce 3e mandat serait –il une panacée pour régler la tension politique que vit le pays depuis 2008 ? Le FNDU et le RFD qui boycottent ce dialogue auraient-ils raison de ne pas « cautionner une mascarade » ?
Ces questions méritent d’être posées même si l’actuel locataire du plais brun a plusieurs fois dit qu’il respectait la constitution. Cette attitude de certains caciques du pouvoir a trouvé écho auprès du tonitruant député UPR, Khalil Ould Teyib, transfuge de l’APP qui prêche pour un 3e mandat à l’actuel président.
Le Calame