
Le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Ahmed Aïdda, et Mme Kathrin Scherr, directrice de la Fondation allemande Max Planck pour la paix internationale et l'État de droit, ont signé, lundi à Nouakchott, un accord de coopération ambitieux visant à organiser quatre séminaires de formation pour les juges mauritaniens.
Un partenariat stratégique pour la modernisation de la justice
Cet accord s'inscrit dans le cadre des efforts continus du ministère de la Justice pour moderniser le système judiciaire mauritanien. Les quatre séminaires de formation prévus permettront aux magistrats nationaux d'échanger des expériences et des pratiques comparées avec des experts internationaux, favorisant ainsi l'enrichissement des compétences et l'appropriation des meilleures pratiques judiciaires.
Une approche collaborative et sur mesure
L'accord se distingue par sa flexibilité et son adaptation aux besoins spécifiques du système judiciaire mauritanien. Le contenu détaillé de chaque atelier sera défini conjointement par les deux parties lors de discussions préparatoires, garantissant ainsi la pertinence des formations et leur adéquation avec les réalités du terrain judiciaire national.
La formation, pilier de la réforme judiciaire
Dans son discours prononcé lors de la cérémonie de signature, M. Mohamed Ahmed Aïdda a souligné que "la formation constitue l'un des axes fondamentaux du document national de réforme et de développement de la justice, actuellement mis en œuvre par le ministère". Il a précisé que le présent accord s'inscrit parfaitement dans ce cadre stratégique de modernisation.
Le secrétaire général a exprimé sa gratitude envers la Fondation Max Planck et sa directrice, ainsi qu'envers l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne en Mauritanie, pour leur "coopération constructive et leur soutien continu au développement des capacités du secteur de la justice".
Un partenariat appelé à se renforcer
De son côté, Mme Kathrin Scherr, directrice de la Fondation Max Planck, a exprimé sa "fierté du partenariat existant" entre sa fondation et le ministère mauritanien de la Justice. Elle a émis le vœu que "ce partenariat se renforce et s'étende pour inclure des domaines de coopération plus larges à l'avenir", laissant entrevoir de fructueuses collaborations futures.
La cérémonie de signature a réuni d'éminentes personnalités des deux côtés. Côté mauritanien, assistaient à l'événement l'inspecteur général de l'administration judiciaire et pénitentiaire, M. Eddou Bebana, le conseiller chargé de la coopération, M. Amar El Ghassim, le directeur des ressources humaines, M. Ahmed Vall Lezgham, et le directeur de la coopération et de l'entraide judiciaire, M. El Houssein Cheikh Kebadi. Côté allemand, le premier conseiller de l'ambassade d'Allemagne à Nouakchott honorait la cérémonie de sa présence.
Perspectives et retombées attendues
Ce nouvel accord de coopération s'inscrit dans la vision du Président de la République, Monsieur Mohamed Cheikh El Ghazouani, visant à moderniser l'appareil judiciaire national et à le mettre aux standards internationaux. Les quatre ateliers de formation permettront de renforcer significativement les compétences des cadres nationaux travaillant dans le secteur de la justice, contribuant ainsi à l'amélioration continue de la qualité du service rendu aux justiciables.
Cette collaboration avec une institution aussi prestigieuse que la Fondation Max Planck témoigne de l'engagement de la Mauritanie à ouvrir son système judiciaire sur les expériences internationales les plus avancées, tout en affirmant sa détermination à construire une justice moderne, indépendante et efficace.

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