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BIS TP - la société de génie civil, contrôlée par Mohamed Zine El Abidine Cheikh Ahmed, qui avait acquis rang de bâtisseur attitré de l’État sous le magistère de Mohamed Ould Abdel- Aziz échoue dans la course au marché de construction de l’école de nouvelles technologies et de communication de Nouadhibou.
Le contrat objet d’un appel d’offres international piloté par le ministère de l’Habitat vient en effet d’être attribué à l’entreprise nigérienne Société de bâtiments, forages & routes (Sobafor) qui se présente comme une entité de référence dans le domaine des BTP au Niger et en Afrique de l’ouest et revendique 38 ans d’expérience.
Sobafor va donc construire les locaux qui abriteront l’école de NTIC pour 1,746 milliards mro. Le nigérien rafle la mise en raison d’une offre jugée meilleure par l’autorité contractante en l’occurrence Mamoudou Mamadou Niang le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire. Il dispose d’un délai de dix-huit pour se hisser à la hauteur de ses engagements contractuels.
Il faisait face à la concurrence de BIS TP du patron de patrons mauritaniens dont les exigences financières s’elevent à 1,852 milliards mro et à la PME mauritanienne Cotram qui a proposé un pli financier de 1,839 milliards mro.
Pour rappel le projet de construction de l’école de nouvelles technologies d’information et communication de Nouadhibou s’inscrit dans le cadre des efforts destinés à diversifier l’offre de formations en Mauritanie. Le nom de la société attributaire de travaux de construction sera incessamment connu.